Changement climatique, extinction massive des espèces, raréfaction des énergies fossiles, crise économique permanente, mais aussi transhumanisme et fatigue démocratique : notre civilisation va-t-elle s’effondrer au cours du XXIe siècle, comme celle des Mayas ou des habitants de l’île de Pâques avant elle ? Quelle est la part d’imaginaire et la part de réalité dans cette peur de fin du monde ? C’est ce que nous avons exploré tout au long des mois de juillet et août dans notre série d’été. Si vous avez raté une (ou plusieurs) émission (s), petite séance de rattrapage pour les retardataires.
effondrement, collapsologie et médias
Pour commencer, retour sur la notion même d’effondrement de notre civilisation thermo-industrielle, que le rapport Meadows au Club de Rome envisageait dès les années 1970. Aujourd’hui, ce sont les collapsologues qui se saisissent de la question. Retour sur cette discipline et ses représentations médiatiques dans la première émission de notre série d’été. Pourquoi parler d’effondrement ? Pour l’un de nos invités Renaud Duterme, le terme est plus adéquat que celui de crise. « Quand on parle de crise, ça implique un retour en arrière. Or, ça n’arrivera pas. »
Il n’y aura pas de retour en arrière
l’apocalypse en fiction
Mais avant de devenir notre (probable) futur, l’apocalypse fut et demeure un des thèmes les plus explorés du cinéma : zombies, catastrophe naturelle, épidémies, guerre nucléaire… que disent ces films de nos angoisses ? C’est le thème de notre deuxième émission. Pour notre invité Rafik Djoumi, il y a dans certaines de ces œuvres l’idée que « c’est peut-être pour le bien de la Terre que toute cette saloperie humaine se finisse »
, en référence au mythe de Sodome et Gomorrhe.
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